Mardi 16 janvier, j’interrogeais Marc FESNEAU, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, à propos de l'avenir des activités pastorales menacées par la prédation du loup, sujet sur lequel vous avez été nombreux à me solliciter.

Après avoir manifesté au ministre les différents retours que vous m’aviez fait parvenir, à commencer par le maintien du loup en espèce « vulnérable », j’ai pu lui faire part des inquiétudes des éleveurs et des élus des territoires concernés quant à la pérennité du pastoralisme, un élément majeur de notre économie montagnarde et une part intrinsèque de notre culture, de notre mode de vie et de notre identité.

Réglementation trop exigeante, difficulté à l’appliquer et à assumer seuls la charge de la prédation, nécessité de recruter et de former davantage de lieutenants de louveterie, critères en vigueur inadaptés aux Pyrénées-Atlantiques pour obtenir le classement en zones difficilement protégeables … Autant de points sur lesquels j’ai interrogé le Gouvernement.